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Réforme des études : Manifestation nationale le 5 novembre 2014
21 octobre 2014

Depuis de longues toute la profession, toutes les structures sont unies pour une réforme juste des études de masso-kinésithérapie.

Le programme de formation date de 1989 et pourtant les pratiques en kinésithérapie ont évolué ;

Le système LMD - Licence Master Doctorat - est mis en place depuis 15 ans mais les masseurs-kinésithérapeutes n’y sont toujours pas intégrés ;

Sans recherche, sans reconnaissance universitaire et internationale, sans avancée notable, la profession est privée de nombreux droits ;

Les 3 années de formation initiale, avec un volume horaire de plus de 5 années universitaires sont actuellement reconnues à bac+2.

Et aujourd’hui le gouvernement propose une année d’orientation sélection et 4 années en IFMK.
Problème : 1 + 4 = 3

Les revendications unitaires de la profession sont limpides et justes :

- Une première année universitaire d’orientation sélection formation majoritairement par PACES
- Une année supplémentaire de formation initiale en IFMK avec au moins un conventionnement universitaire
- Une formation reconnue au grade master et sanctionnée de 300 ECTS

Après plus de 6 ans de travail, les étudiants en kinésithérapie et la profession sont révoltés, après plusieurs manifestations nationales, plusieurs tentatives de groupes de travail, 2 arbitrages interministériels et des retours sur ceux-ci, les étudiants en kinésithérapie et la profession se sentent bafoués. Nous ne pouvons permettre à notre profession de stagner dans un environnement en perpétuelle évolution.

C’est pourquoi devant tant de passivité, d’injustice et de mépris de la part du gouvernement, la FNEK organise une grande manifestation nationale le 5 novembre prochain.

RDV fixé rue du Départ (près de la gare Montparnasse) à 12h30. Départ 13h30 avec une arrivée prévue à l’Assemblée nationale (sous réserve de validation définitive de l’itinéraire par la préfecture de police de Paris).

La FMFKR appelle la profession à venir manifester aux côtés des étudiants pour défendre l’avenir de la profession.

 
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