Notre positionnement

QUI SOMMES-NOUS ?

Depuis 1963, la Fédération Française des Masseurs Kinésithérapeutes Rééducateurs (FFMKR) informe, accompagne et représente les intérêts des masseurs-kinésithérapeutes.

En sa qualité de syndicat majoritaire, la FFMKR participe à l’ensemble des négociations sectorielles et nourrit un dialogue proactif avec les acteurs de la santé, les décideurs publics et les médias.

Le bureau de la FFMKR est accompagné de plusieurs secrétaires généraux. Ainsi la FFMKR peut être présente à toutes les réunions afin d’y proposer des solutions favorables à l’exercice libéral de la masso-kinésithérapie.

Force de proposition pour des solutions d’avenir, la politique de la FFMKR s’inspire des actions de ses 93 syndicats départementaux adhérents répartis sur tout le territoire métropolitain et en outre-mer (Guyane, Martinique, Guadeloupe, Mayotte).

L’équipe de la FFMKR souhaite faire évoluer les modalités de l’exercice professionnel dans un rapport gagnant-gagnant pour les professionnels, les partenaires conventionnels et le patient.

 

L’exercice coordonné

Son vaste champ de compétences et le libre choix de ses techniques permet au masseur-kinésithérapeute d’agir sur un nombre important de pathologies. Il doit donc être, par son expertise pluridisciplinaire, l’un des piliers de l’exercice libéral coordonné et de ses mécanismes décisionnels. 

La FFMKR entend participer au développement des CPTS mais souhaite également favoriser l’exercice coordonné de proximité à travers le projet ESCAP (Equipes de Soins Coordonnées Autour du Patient)

Elle sera attentive à ce que le cadre juridique des CPTS respecte l’indépendance d’exercice des professionnels de santé vis-à-vis des groupes financiers et assurantiels. 

Cette dynamique humaine collective doit s’appuyer sur une organisation horizontale de notre système de santé afin de renforcer les relations interprofessionnelles

 

La compétence kinésithérapique


Pour que le masseur-kinésithérapeute puisse prendre toute sa place dans ce nouveau modèle d’exercice, une évolution du décret de compétences est nécessaire et l’extension de l’accès direct doit être envisagée à court terme, afin de libérer du temps médical disponible pour les cas complexes. 

Dans ce même objectif, les modalités de l’adaptation, dans le cadre d’un renouvellement des prescriptions médicales initiales datant de moins d’un an et l’élargissement du droit de prescription des masseurs-kinésithérapeutes doivent rapidement être définis.

La pertinence et la qualité des soins


Pour obtenir ces avancées, la FFMKR est consciente que la profession doit s’engager dans une démarche d’auto-évaluation de la qualité des pratiques et des soins. 

Elle a donc contribué à l’élaboration d’un référentiel AFNOR en 2017, fixant le cadre d’une organisation  nécessaire des cabinets afin de répondre aux attentes des usagers, des partenaires conventionnels et aux  exigences de la réglementation. Cette certification de services permet aux professionnels qui s’en emparent  d’adopter les mesures correctives qui s’imposent en cas de carence identifiée dans l’un des champs du référentiel. 

Responsabilisation et pratiques avancées

Cette politique de responsabilisation de la profession doit permettre de concevoir, en relation avec les  organisations interprofessionnelles, les pratiques avancées en masso-kinésithérapie, sans les calquer sur le modèle des infirmiers en pratique avancée (IPADE).  

Ce modèle devra tenir compte de la singularité de notre exercice et s’inscrire au-delà des compétences  acquises lors de la formation initiale, tout en laissant au professionnel le libre choix de ses modalités d’exercice (individuel ou en structure) ainsi qu’en maintenant la tarification à l’acte associée à des rémunérations forfaitaires complémentaires. 

La FFMKR souhaite par ailleurs aiguiser l’intérêt des masseurs-kinésithérapeutes vers des activités hors nomenclature (APA, prévention …) afin de valoriser leurs compétences. 

Des solutions pour le décloisonnement ville/hôpital 

Étant donné le coût de notre formation initiale et les salaires peu incitatifs proposés dans le cadre d’un exercice en salariat, peu de masseurs-kinésithérapeutes exercent à l’hôpital ou en structures. L’idée de la création d’une nouvelle profession d’aide-kinésithérapeute a donc vu le jour. 

Étant donné l’organisation actuelle du système de soins, la FFMKR est fermement opposée à la création de cette profession qui légitimerait l’exercice illégal de notre profession au lieu de lutter contre. Elle estime qu’il faut augmenter de manière significative l’enveloppe financière consacrée aux besoins de soins, aussi bien dans le monde libéral qu’hospitalier.  

La volonté du décloisonnement ville/hôpital doit renforcer l’intervention des professionnels libéraux, pour compenser le déficit de professionnels au sein de ces structures, au travers de nouveaux modes de rémunération.  

La kinésithérapie engagée dans la e-santé 

La FFMKR soutient également le développement des nouvelles technologies et incite le masseur kinésithérapeute à s’investir dans le domaine de la santé connectée, en accompagnant le virage numérique. Cependant, la profession souhaite conserver la maîtrise du contenu, tant sur le fond que sur la forme, de ces  futurs outils (exemple : la fiche de synthèse du bilan diagnostic kinésithérapique) et être incitée financièrement à s’en emparer.

 

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