Jeunes diplômés
Quel mode d'exercice choisir ?

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Mise à jour le 14/10/21

LIBÉRAL

1. Exercice dans le cadre conventionnel

  • Exercice libéral de la profession mais obligations liées au « contrat » conventionnel passé avec les Caisses d’Assurance Maladie. (Tarifications imposées, respect des dispositions de la nomenclature des actes professionnels). Ces contraintes permettent cependant un remboursement effectif des soins aux patients.
  • Bénéfice des avantages sociaux aux praticiens ayant choisi l’option conventionnelle (C'est-à-dire prise en charge par l’assurance maladie d’une partie des cotisations sociales d’assurance maladie, et d’une part de la cotisation retraite des praticiens conventionnés).
  • Participation des caisses à la formation continue des praticiens.

2. Exercice dans le cadre non conventionnel

  • Liberté des tarifs.
  • Remboursement des assurés sociaux au tarif d’autorité (somme dérisoire).
  • Non bénéfice des avantages sociaux et donc obligation de recourir à une caisse d’assurance maladie de non salariés pour sa couverture maladie.

A ce jour la quasi-totalité des kinésithérapeutes travaille à l’intérieur du système conventionnel.

SALARIÉ

Il existe des conventions collectives différentes selon l’employeur. Il en résulte des salaires et des avantages sociaux différents.

Le Ségur de la santé à récemment nettement revaloriser les salaires des kinésithérapeutes.

Aujourd’hui le taux horaire en salariat est très souvent supérieur au taux horaire conventionnel.
Avec l’application des 35 heures, les conditions de travail des salariés procurent une relative qualité de vie, bien que les salaires restent modestes.

Dans ce taux horaire il convient de prendre en compte les congés payés, d’éventuelles primes et avantages sociaux (comité d’entreprise…).

Cependant les avantages tarifaires de comité d’entreprise existent de manière totalement équivalente pour les adhérents FFMKR, appelé le « Klub ».

Un salarié est soumis à l’autorité hiérarchique de son cadre. Cette autorité ne peut s’appliquer que sur le plan organisationnel (horaires, congés, organisation de service) mais en aucun cas sur le contenu des soins. Un kinésithérapeute salarié conserve son indépendance professionnelle et reste libre du choix de ses actes et techniques. Comme en libéral, il ne peut rééduquer que sur prescription médicale.

Il est tout à fait possible d’exercer en salariat ET en libéral, enregistré au conseil de l’ordre en « exercice mixte ».