Avec seulement 25% de votants, la grande gagnante de ces élections est l’abstention.

Les causes sont multiples et les responsabilités partagées :

• Les organisations professionnelles qui n’ont pas réussi à se rendre indispensables et continuent à se critiquer vertement, notamment sur les réseaux sociaux
• Les professionnels qui se désintéressent de la vie professionnelle conventionnelle (en oubliant parfois qu’ils n’auraient sans doute pas du tout de travail si la convention s’arrêtait),
• Les professionnels qui n’ont simplement pas pris le temps de voter !
• La complexité des instances et le manque de clarté du rôle de chacun, ce qui rend ces élections inutiles à leurs yeux.

Pour tous les kinés qui ont pris le temps de s’y intéresser et que nous remercions, le message envoyé aux organisations professionnelles semble clair : « Unissez vos forces pour faire avancer la profession » !

C’est avec cette intention que la FFMKR, dans son communiqué de presse du 8 avril, a lancé un appel à travailler ensemble, en oubliant les luttes partisanes. Arrivés en tête dans la plupart des régions, les élus FFMKR ont proposé à tous ceux qui désiraient s’investir dans les immenses chantiers des URPS, de venir se mettre au service de la profession. Cette initiative, unanimement saluée par les tutelles est inspirée d’une réelle volonté d’ouverture, nécessaire pour voir les URPS jouer un rôle prépondérant dans l’organisation des soins en région.

En dehors de l’appel à respecter les urnes et le choix des électeurs, la FFMKR ne donnera pas de consigne nationale à ses élus et ne souhaite pas sceller d’alliance avec un syndicat visant à en exclure un autre. Nous devons TOUS travailler ensemble. Ce qui doit primer, c’est la mise en place d’une équipe alliant expérience et renouveau, à l’image de la volonté de la profession en s’appuyant sur les compétences et une représentation juste et équilibrée des territoires.