La semaine dernière, la FFMKR était présente à la séance plénière du Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour assister à la présentation du projet d'avis sur "La prévention de la perte d'autonomie liée au vieillissement". Nous avons eu le privilège d'y rencontrer le ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe, qui a fait des annonces importantes.

Parmi elles, la généralisation du programme ICOPE. Nous avons largement soutenu cette initiative à travers les URPS et le défi “10 000 Step 1 - ICOPE”, qui a démontré que les kinésithérapeutes sont incontournables dans le repérage, le diagnostic de la fragilité et la coordination du sujet âgé. L’ensemble des professionnels de santé mais également les professionnels du social, médico-social et les aidants professionnels ou familiaux pourront s’emparer de cet outil.

Pour cette raison, nous déplorons que les avancées et garanties importantes prévues dans l'avenant 7 que nous avions signé ne s’appliquent pas. En effet, la création de l'acte de repérage de la fragilité de la personne âgée, prévu par l'avenant 7 comme seul acte conventionnel de prévention et bénéficiant d’une cotation AMK 10 (21,50 €), positionnait le kinésithérapeute à une place centrale dans ce dispositif de plan de repérage massif. Nous espérons que les prochaines négociations conventionnelles comprendront une proposition identique pour la cotation du repérage de la fragilité du sujet âgé.

La FFMKR reste plus que jamais mobilisée pour défendre les intérêts des kinésithérapeutes et de nos patients. La réouverture des travaux conventionnels est une priorité. Nous tirons le signal d'alarme sur les problèmes économiques des kinésithérapeutes qui s'aggravent de semaine en semaine mais nous voulons rester confiants quant à notre capacité à travailler ensemble pour améliorer la prise en charge de nos patients et pour renforcer notre rôle dans le système de santé français.