La fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) a écouté lundi la prise de parole du président de la République, Emmanuel Macron, qui souhaite désormais lancer un chantier d’ampleur pour améliorer le pouvoir d’achat des classes moyennes. Dans ce contexte, la FFMKR appelle le Gouvernement à agir de manière urgente pour le pouvoir d’achat des kinésithérapeutes.
Depuis de nombreux mois, la FFMKR interpelle les pouvoirs publics sur la dégradation de la situation économique des kinésithérapeutes, liée à la fois au gel des tarifs depuis plus de 10 ans et aux dégâts provoqués par l’inflation. L’amélioration du pouvoir d’achat figurait ainsi parmi les priorités de la FFMKR lors des négociations conventionnelles de l’avenant 7. Ce dernier contribuait à mettre en place des revalorisations attendues depuis 10 ans et à faire progresser la profession. La FFMKR avait pris ses responsabilités en signant l’avenant n°7 le 16 décembre dernier. Le SNMKR et Alizé se sont opposés, le rendant caduc. De ce fait, aucune revalorisation ne sera possible en 2023.
Cinq mois plus tard, l’inflation continue de progresser et le pouvoir d’achat des kinésithérapeutes de s’enrayer. Quel triste constat, en ce 16 mai, jour d’anniversaire de la convention des kinésithérapeutes !
La FFMKR a multiplié ces derniers mois les rencontres avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, le ministère de la Santé et Matignon pour réunir les conditions d’une reprise des négociations. En l’absence de revalorisations en 2023, du fait de l’opposition à l’avenant 7, les kinésithérapeutes, se retrouvent dans une position économique particulièrement délicate et ne pourront attendre une année de plus dans cette situation.
Ainsi, la FFMKR demande solennellement au Président de la République et au Gouvernement, la mise en place de mesures urgentes en faveur du pouvoir d’achat des kinésithérapeutes, et plus généralement, des paramédicaux.
