Suite à la campagne d’information de la CNAMTS auprès des médecins généralistes (cliquez ici pour afficher le document), la FFMKR s’insurge contre la présentation qui est faite.

Celle-ci met en avant le delta financier généré entre une prescription limitée à une articulation et celle concernant plusieurs zones, amenant une cotation en AMS 9.5 en lieu et place du 7.5. Il en va de même pour les rééducations à la marche, avec une priorisation de type de prescription amenant une cotation en AMK 6 au détriment des AMS 9.5, voire AMK 8 au détriment du maintien de l’autonomie des patients fragiles.

Cette façon d’agir, qui sous-entend que les kinésithérapeutes seraient nantis par des cotations trop favorables et que les médecins seraient chargés de rectifier ce « dysfonctionnement » en ramenant le curseur vers le bas, est inadmissible.

Que devient la gestion médicale des patients et de leur prise en charge ?

De telles communications par les CPAM ne visent qu’à tirer encore plus vers le bas les revenus des kinésithérapeutes et à semer le trouble dans les relations interprofessionnelles en faisant fi de la qualité des soins au profit d’une maîtrise comptable.

Nous espérons que cette campagne ne recevra pas d’échos favorable auprès des médecins qui, en prescripteurs responsables, demeureront soucieux de prescrire des soins de kinésithérapie en cohérence avec leur diagnostic.

Nous vous demandons de vous rapprocher de vos CPAM afin de leur faire connaître, par tous les moyens, votre mécontentement suite à la diffusion de ces documents.

N’hésitez pas à vous rapprocher des structures interprofessionnelles locales pour relayer largement ce que nous considérons comme une information déloyale et pleine de sous-entendus malsains.