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La FFMKR dénonce la pression insupportable envisagée pour les libéraux de santé
20 février 2014

Ce flash info a fait l'objet d'un communiqué de presse

La loi de financement de la sécurité sociale adoptée, fin décembre, par le Parlement fixe un Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) pour 2014 à +2,4% (contre +2,6 % en 2013). Ladite loi promet de ramener le déficit du régime général de la sécurité sociale à 9,5 milliards d’euros (contre 13,3 milliards en 2013).

Après avoir construit l’Ondam de ville en tenant compte de la sous-exécution des précédents Ondam de ville. Après avoir, en cati mini et en toute dernière minute, fait adopter un amendement réduisant encore l’enveloppe de 100 millions d’euros pour tenir compte d'une moindre dépense de 150 millions d'euros supplémentaires observée pour l'exercice 2013, le gouvernement veut encore aller plus loin dans sa recherche permanente d’économies.

Le quotidien Les Échos, dans son édition du 18 février dernier, indiquait « que le tour de vis sur les dépenses remboursées par l'assurance-maladie sera historique » et que, « l’objectif de progression pour 2015, 2016 et 2017 ne devrait pas dépasser 2 % par an ». Le quotidien précise que cela « impliquerait un plan d'économie annuel de plus de 3 milliards d'euros » et qu’il « faudrait alors trouver 700 millions d'euros de plus que ce qui est programmé actuellement ». Et demain ? 1,75% ? 1,50% ? 1% ?

Depuis des années les professionnels de santé ont fait des efforts considérables pour réduire les dépenses de santé. Preuve il en est par les sous-exécutions récurrentes de l’Ondam de ville ces dernières années (650 millions d'euros en 2013). Et pourtant malgré ces bonnes nouvelles, ils vont être pénalisés pour leur bonne conduite.

Par ailleurs, alors que se développent les « Programme d'accompagnement du retour à domicile » (PRADO) après hospitalisation, les expérimentations dites « Personnes âgées en risque de perte d'autonomie » (PAERPA) et que l’on demande de favoriser le maintien à domicile, le gouvernement envisagerait de baisser de manière drastique l’Ondam. La conséquence immédiate et inévitable serait l’impossibilité de mettre en place la future stratégie nationale de santé.

La Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) attend les premières annonces qui devraient sortir au printemps et n’acceptera pas, qu’une fois de plus, les libéraux de santé en général et, les masseurs-kinésithérapeutes en particulier, soient la variable d’ajustement des budgets gouvernementaux. La FFMKR dénonce cette nouvelle pression insupportable envisagée par le gouvernement et qui pénalisera l’ensemble du système de santé en France.


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