Entre 19000 et 40000 manifestants - selon les sources - ont défilé ce dimanche dans les rues de Paris. Ce qui est certain c’est que lorsque le cortège s’est ébranlé à 14h pile, la FFMKR n’a commencé à marcher qu’à 15h tellement il y avait du monde. La FFMKR était seule présente pour les masseurs-kinésithérapeutes.
Comme les très nombreux syndicats faisant partie du mouvement pour la santé de tous, ainsi que le CNPS, l’UNAPL, l’UNPS, les étudiants, l’hospitalisation privée etc. la FFMKR a, à la veille des discussions en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à la santé, souhaité faire pression sur le Gouvernement.
Son projet de loi, dans la version actuelle, ne satisfait personne. Le gouvernement doit entendre le monde la santé et modifier en profondeur son texte sur la base d’une concertation réelle avec l’ensemble des professions de santé.
Pour la FFMKR cette concertation doit éviter les inepties qui, à ce jour, restent bien présentes :
- généralisation du tiers payant
- définition aberrante de l’équipe de soins
- définition des pratiques avancées ne correspondant pas à la réalité de terrain
- possibilités aux ministres d’imposer les champs des négociations conventionnelles
- etc.
La ministre a reçu une délégation exclusivement composée de médecins et d’internes. Elle affirme avoir entendu la grogne dans la mesure où, elle déposera des amendements modificatifs.
La FFMKR prévient : des modifications à la marge ne calmeront pas le monde de la santé peu habitué à défiler ensemble et unitairement dans la rue. Certains ont déjà appelé à amplifier le mouvement et à fermer les cabinets en fin de semaine.
Les professionnels de santé dont la FFMKR restent sceptiques sur la teneur des modifications et, sur la volonté réelle du gouvernement de faire adopter un texte, profondément modifié, qui réponde tant aux attentes des patients qu’à l’exercice libéral quotidien des professionnels de santé en général et des masseurs-kinésithérapeutes en particulier.
La FFMKR est intervenue auprès des députés afin qu’ils amendent ce projet de loi.
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